De nombreuses associations étaient présentes, des collectifs aussi.
A défaut de nous entendre, les passants ont pu lire nos messages :
Je n'ai vu qu'un seul drapeau politique, et une seule élue municipale...
Un test a permis de repérer au moins deux partisans du gouvernement actuel.
En centre-ville, la LETTRE OUVERTE A BRUNO LE ROUX, HIER SOLIDAIRE DES ENFANTS DE SANS PAPIERS, AUJOURD’HUI LEUR BOURREAU a été lue.
Le texte complet est ici, là, ou encore là.
Je veux croire que vous mesurez la dévastation de la situation de cette jeune femme et de ses enfants, conséquence de votre décision. Pour parler clair, les enfants n’ont pas eu assez à manger depuis l’arrestation de leur père et des habitants des Ulis ont collecté nourriture et argent sur le marché pour subvenir à leurs besoins. Il est évident que Brahim Tounkara va tenter de revenir retrouver les siens. Que feriez-vous, à sa place ? Et que direz-vous à ses enfants s’il se noie en tentant de franchir la Méditerranées que vos collègues et vous-même transformez en tombeau pour des milliers de migrants chaque année ?Pendant cette marche, tout le monde attendait des nouvelles de Brahim TOUNKARA, transféré à l'aéroport menotté, bâillonné jeudi dernier.
Des tracts ont été distribués, des pétitions signées. D'une manière général, l'accueil des Ulissiens a été extraordinaire. Certains n'avaient pas le temps, c'est dommage, mais la pétition est là.
La marche s'est terminée vers 17h, avec un verre au LCR de la Treille, et une présentation de Simone RIVOLLIER. Elle était au sommet alternatif France-Afrique à Bamako.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire