vendredi 17 mars 2017

dimanche 12 mars 2017

ASTI : 50 ans de solidarité

Le samedi 11 mars, l'ASTI a organisé une marche pour fêter  50 ans  de Solidarité, d'engagement et de  de lutte avec les Immigrés. Une quarantaine de militants ont traversé la ville des Ulis, accompagnés par certains sur un bout de parcours. Il y avait une forte proportion de femmes, sans doute grâce au match de rugby qui a vu la victoire de la France face à l'Italie.


De nombreuses associations étaient présentes, des collectifs aussi.


A défaut de nous entendre, les passants ont pu lire nos messages :


Je n'ai vu qu'un seul drapeau politique, et une seule élue municipale...


Un test a permis de repérer au moins deux partisans du gouvernement actuel. 


En centre-ville, la LETTRE OUVERTE A BRUNO LE ROUX, HIER SOLIDAIRE DES ENFANTS DE SANS PAPIERS, AUJOURD’HUI LEUR BOURREAU a été lue.


Le texte complet est ici, ,  ou encore.
Je veux croire que vous mesurez la dévastation de la situation de cette jeune femme et de ses enfants, conséquence de votre décision. Pour parler clair, les enfants n’ont pas eu assez à manger depuis l’arrestation de leur père et des habitants des Ulis ont collecté nourriture et argent sur le marché pour subvenir à leurs besoins. Il est évident que Brahim Tounkara va tenter de revenir retrouver les siens. Que feriez-vous, à sa place ? Et que direz-vous à ses enfants s’il se noie en tentant de franchir la Méditerranées que vos collègues et vous-même transformez en tombeau pour des milliers de migrants chaque année ?
Pendant cette marche, tout le monde attendait des nouvelles de Brahim TOUNKARA, transféré à l'aéroport menotté, bâillonné jeudi dernier.


Des tracts ont été distribués, des pétitions signées. D'une manière général, l'accueil des Ulissiens a été extraordinaire. Certains n'avaient pas le temps, c'est dommage, mais la pétition est .

La marche s'est terminée vers 17h, avec un verre au LCR de la Treille, et une présentation de Simone RIVOLLIER. Elle était au sommet alternatif France-Afrique à Bamako.

samedi 4 mars 2017

Libérez M. Tounkara !

Brahima Tounkara vit en France depuis 2001, c’est-à-dire depuis 15 ans ! Sa femme Coumba Konte l’a rejoint en 2010. Ils ont deux enfants, Boubou 2 ans et Noukhoussa, 3 ans et demi, scolarisé en maternelle aux Ulis. Un troisième enfant va naître dans quelques mois.


M. Tounkara a été contrôlé dans un bus le 23 février, il n’avait pas de ticket, pas de document d’identité non plus. La police est appelée. Pour éviter d’être emmené menotté, il téléphone à sa femme et lui demande d’apporter son passeport pour prouver son identité. Il se retrouve au commissariat. Le passeport aussi. L’aubaine pour l’administration : pas de laissez-passer à demander. La punition tombe : obligation de quitter le territoire français sans délai avec interdiction de retour pendant 3 ans. C’est conforme à la nouvelle loi. C’est aussi décider de priver définitivement des enfants de leur père. La punition n’est-elle pas disproportionnée par rapport au fait de voyager sans ticket ?

M. Tounkara est actuellement au centre de rétention de Palaiseau. Il a été conduit à l’aéroport d’Orly le 3 mars et a refusé de monter dans l’avion. Les policiers l’ont prévenu que ce sera plus difficile à la deuxième tentative… d’ici quelques jours.

Les enfants de M. Tounkara, comme tous les enfants, ont besoin de leurs deux parents. Nous refusons qu’ils se retrouvent orphelins de père.

Nous demandons que M. Tounkara soit libéré

et que son OQTF soit annulée !

Signez la pétition sur le site de RESF 91 : http://www.educationsansfrontieres.org:8080/spip.php?article54832